Ville tristement célèbre, Nagasaki évoque un passé tragique pour de nombreux visiteurs et un passage par le mémorial de la paix et le musée de la bombe atomique sont obligatoires. Toutefois la ville a bien plus de choses à offrir qu’il n’y parait !

Longtemps cosmopolite, Nagasaki a accueilli des marchands étrangers alors que le pays était encore fermé aux échanges avec l’occident. La ville portuaire a donc joué un rôle non négligeable dans la diffusion de techniques et de produits occidentaux dans le pays.

Baladez-vous à Dejima, l’île artificielle qui fut la demeure des marchands venus du Portugal ou des Pays-Bas et goûtez au Castella, ce gâteau d’origine portugaise cher aux japonais.

Continuez votre visite par la magnifique église blanche Oura qui surplombe la ville dans le quartier du port où se trouvaient les résidences des riches commerçants étrangers. Avec son allée bordée de palmiers cette église également appelée « église des Vingt-Six-Martyrs » a été construite en 1853, peu de temps après la réouverture du pays.

Vous n’êtes pas au bout de vos surprises avec la visite du jardin « Glover Garden » aménagé par un riche marchand écossais. Une ambiance paisible se dégage de cet endroit où l’on s’installe pour prendre un thé tout en scrutant les allées et venues des bateaux du port.

La journée se termine à Chinatown, le plus vieux quartier chinois du Japon, pour un repas aux influences sino-japonaises.

Vous en voulez plus ? Rendez-vous sur l’île mystérieuse de Gunkanjima, au large de Nagasaki. Jusque dans les années 70, des mines de charbon étaient exploitées sur cette île. Après leur fermeture, Gunkanjima fut abandonnée par ses résidents, contraints à la quitter. Une ambiance post-apocalyptique et les fantômes du passé vous y attendent…

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